Pour lutter contre le réchauffement climatique
Le réchauffement climatique est un phénomène mondial correspondant à l’augmentation des températures moyennes des océans et des continents. Les températures moyennes ont déjà augmentée de 1°C depuis la période d’avant la révolution industrielle (soit depuis 1850).
A l’horizon 2050, cette augmentation devrait être comprise entre 1.5°C et 2°C selon le dernier rapport du GIEC (2018). Nous pourrions observer d’ici la fin du siècle des hausses considérables des températures : jusqu’à 6°C dans certaines régions en France. Le réchauffement n’est pas homogène sur la planète : tout le monde sera touché, mais certains plus que d’autres.
Ce réchauffement a diverses conséquences néfastes pour l’Homme et l’environnement
Dans les terres, la désertification ou au contraire les inondations (l’atmosphère absorbe plus d’eau en se réchauffant et précipite donc d’avantage d’eau) progressent et déstabilisent les écosystèmes, l’agriculture (donc la sécurité alimentaire), et par effet d’entrainement, les sociétés.
Aujourd’hui, 60% de l’humanité vit sur les littoraux (c’est-à-dire jusqu’à 60 km de la mer). Or, la montée du niveau des océans provoquée par la dilatation thermique de l’eau et la fonte des glaces menace les régions côtières. Dans son scénario le plus optimiste, le GIEC prévoit une élévation de la mer au minimum de 40 cm. Mais une élévation d’un mètre semble être un scénario plus plausible. Dans le futur, une partie de la population mondiale sera donc exposée à ce processus irréversible. Ces personnes compteront parmi les réfugiés climatiques de demain.
La biodiversité est aussi menacée. Dans les océans, le stockage du dioxyde de carbone (CO2) acidifie l’eau et l’ augmentation de la température diminue la quantité du dioxygène (O2) disponible pour les êtres vivants marins. Dans les terres, les modifications des températures régionales déséquilibrent les écosystèmes et poussent les espèces à migrer. Certaines disparaissent, faute de pouvoir s’adapter.
Ce réchauffement est du aux activités humaines qui émettent des gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), etc. ont le pouvoir de réfléchir la chaleur émise par la surface terrestre. Ils piègent les infrarouges dans l’atmosphère : ceux-ci se réfléchissent et sont renvoyés vers le sol. Cet effet appelé communément “effet de serre” tend par les lois de la thermodynamique à réchauffer l’atmosphère et donc le climat.
Ces gaz sont émis par nos activités et ont des effets divers : par exemple, les gaz contenus dans les frigos (les CFC) ont un pouvoir d’effet de serre 15800x supérieur au CO2.
Ce réchauffement va s’auto-alimenter. Le pergélisol* (ou permafrost) couvrait 23.9% des sols de l’hémisphère nord en 1999, de la Sibérie au Canada. Son dégel est une bombe à retardement qui favorise le réchauffement climatique en libérant le méthane emprisonné par la glace. De plus, la fonte des glaces diminue l’albédo* terrestre (c’est-à-dire la capacité de la Terre à renvoyer l’énergie solaire dans l’espace) augmentant ainsi la vitesse du réchauffement.
Ces conséquences sur la biosphère* terrestre vont engendrer des conflits et des flux migratoires. Certaines régions vont devenir tout à fait inhabitables pour l’Homme, soit pour cause de conditions extrêmes, soit par manque de ressources.
C’est face à ce constat que l’on comprend qu’il faut agir maintenant
Une énergie décarbonée et locale est la meilleure des solutions pour limiter ce réchauffement. Le local permet d’éviter les pertes électriques (pertes en ligne) liées aux gaines des câbles haute-tension, aux conditions climatiques et au fonctionnement du réseau. Consommons moins et consommons local.
Évidemment, les grandes centrales électriques (nucléaires, hydrauliques, thermiques) constituent un socle indispensable pour notre pays. Mais la part des énergies vertes locales doit augmenter.
En Europe, d’autre pays sont déjà en avance. Comme l’Allemagne, où 50% des énergies renouvelables sont produites avec des coopératives citoyennes. En France, ces initiatives citoyennes permettraient de passer plus vite à la transition énergétique.
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